Nom : MBODJ

Prénom : IBRAHIMA

Statut : Enseignant-chercheur

Grade : Maître de conférences associé

Département : Productions végétales

Email : ibrahima.mbodj@uadb.edu.sn

Les activités pédagogiques qui me sont confiées ces deux dernières années concernent les productions végétales, la gestion de la fertilité des sols fertilisation minérale des cultures), la gestion de l’eau (Bilan hydrique et irrigation), la pédogénèse, l’agro écologie, la climatologie et bureautique. Ce sont des enseignements que dispensons en L1, en année de spécialisation (L2 et L3) et en M1. Les enseignements sont essentiellement effectués à l’intérieur de notre institut (Amphis, labo et CAP) mais aussi au niveau des travaux de terrain (séjours en milieu paysan) et durant les voyages d’études auprès des structures partenaires nationales avec les étudiants. Nous faisons nous-même les cours magistraux, les TP et ou TD afférents à ces cours.

Les activités de formation initiale concernent la formation des ingénieurs des travaux (Bac+3), de conseillers agricoles (L3), de master en développement agricole et rural (M1). Les matières enseignées et les volumes horaires (CM, TD et TP) sont consignés dans le tableau ci-dessous.

En 2017/2018, nous avons eu des charges horaires annuelles au total de 480h dont 300h au semestre I et 180 h au semestre II, réparties en 165 h de CM, 220h en TP et 95h en TD.

En 2018/2019, nous avons eu 500h de charges horaires annuelles dont 320h au semestre I et 180 h au semestre II, réparties en 165 h de CM, 220h en TP et 115h en TD.

Le tableau qui suit résume les matières enseignées, les niveaux d’études et les volumes horaires.

Les travaux de recherche ont porté sur une Contribution à la recherche de variétés de riz (Oryza sativa L.) à haut rendement, appréciées par les riziculteurs et  les consommateurs et adaptées aux conditions de culture de la Vallée du Fleuve Sénégal. Les travaux ont concerné la caractérisation agro morphologique de nouvelles entrées de productives en vue de leur introduction dans le processus de sélection. Une fois les entrées caractérisées, leur performance agronomique connue, il s’agit par une approche participative d’intégrer les préoccupations des producteurs dans le schéma de sélection pour leur proposer des variétés qui répondent à leurs goûts. Il s’agit également dans ces travaux de recherche de prendre en compte les critères de choix du riz chez les consommateurs afin de les intégrer dans le schéma de sélection (ce qui nécessite des travaux de caractérisation organoleptique des différentes variétés sélectionnées). Enfin, nos travaux ont porté également sur la recherche de variétés de riz adaptées aux conditions de culture de la vallée du fleuve du Sénégal, notamment sur la tolérance à la salinisation des terres, la tolérance au froid (dans un contexte de changements climatiques) et adaptées à la de double riziculture.

Les résultats que nous avons obtenus ont montré que la teneur de l’amidon de riz en amylose est le principal facteur de qualité de la consommation et qu’elle est directement en corrélation avec l’augmentation de volume et l’absorption d’eau pendant la cuisson.

S’agissant de l’approche participative pour l’intégration des attentes des producteurs dans les programmes de sélection, le fort tallage, la hauteur moyenne, la précocité, la bonne charge de la panicule, la feuille panicule érigée et le grain long ont été les critères phares choisis.

 L’évaluation des variétés à faible teneur en amylose et des variétés aromatiques, a montré que les caractères distinctifs des variétés peuvent être différenciés par l’intensité de la couleur verte, le port du limbe, la courbure de l’axe central, le port des ramifications, le déploiement des panicules et la couleur de la glumelle inférieure.

Pour ce qui est des paramètres agronomiques de ces variétés dans les conditions de culture de la VFS, nos résultats ont montré que les variétés pouvaient être différenciées par le nombre de jours 50 % épiaison, la hauteur, le poids paniculaire et le rendement.

 L’évaluation des variétés soumises au stress salin montre qu’aucune des lignées n’a pu atteindre 4 T/ha donc, loin des 6 T/ha qui constituent le rendement moyen dans la vallée du Fleuve Sénégal.

Globalement, ces recherches ont permis d’avoir une liste de variétés élites aromatiques, riches en amylose et/ou tolérantes à la salinité, à haut rendement et qui prennent en compte les critères des riziculteurs et des consommateurs.

Mots-clefs : Oriza sativa L., autosuffisance, approche participative, amylose, cuisson, aromatiques, rendement, salinité, VFS

Les études ont permis de produire quelques articles :

Chef de département : année préparatoire (tronc commun)